Quelle est cette horreur qui frappe les peuples d’Irak, du Liban et de Gaza, qui les condamne à subir les effets dévastateurs d’une arme inconnue et monstrueuse. Une arme qui répand dans leur sol, dans leur air, dans leur chair, les traces d’uranium, produit d’une science pervertie par la guerre ?
En effet, depuis l'année 2003, les investigations menées par Green Audit à Falloujah en Irak, au Liban en 2006, et à Gaza en 2008 ont incontestablement révélé la présence de résidus d'uranium, présentant des anomalies dans les rapports isotopiques entre l'uranium U-238 et l'uranium U-235 (1). Des résultats corroborants émanant de laboratoires indépendants en Europe, utilisant des méthodes distinctes, ont attesté de la présence d'uranium dans des échantillons biologiques et environnementaux, tels que le sol, les cratères de bombes, et même dans l'air, comme en témoigne la poussière des filtres à air des véhicules.
Les conclusions récentes publiées dans la revue Nature en 2021 démontrent une nette augmentation des en uranium dans les prélèvements effectués à Gaza depuis 2008. Face à l'absence naturelle d'uranium, la question cruciale émerge quant à la source de ces armes, utilisées respectivement par les États-Unis à Falloujah et par Israël au Liban et à Gaza. Il est suggéré avec logique que seule une arme à base d'uranium, produisant de l'U-235 par activation neutronique, pourrait expliquer ces observations, suggérant ainsi l'existence d'une forme de bombe à neutrons.
L'homogénéité des mesures d'uranium dans divers échantillons de Gaza, du Liban et d'Irak conduit inévitablement à la conclusion qu'une arme à neutrons a été utilisée depuis la Deuxième guerre du golfe, voire avant. Des allégations mentionnent une arme secrète d'origine israélienne et américaine, comme rapporté par Robert Fisk dans The Independent en 2006 (2). Les conséquences néfastes observées dans les populations de Falloujah et de Gaza, telles que les anomalies congénitales, pourraient résulter de l'exposition aux neutrons ainsi qu'aux aérosols d'uranium.
Cette arme s'avère idéale pour les armées engagées dans une destruction méthodique des combattants dissimulés en milieux urbains, où les neutrons pénètrent à travers les murs, mais également pour tout État visant la destruction de la population civile par le biais d'une arme génétiquement mutagène (cancer, perte de fertilité, malformations congénitales) et cela bien que, l'utilisation d'une telle arme nucléaire contre des populations civiles constitue un crime de guerre.
Le dilemme persiste quant aux laboratoires chargés de mesurer ces échantillons, utilisant un équipement onéreux, en grande partie financé par le gouvernement et le complexe nucléaire militaire.
De plus, il est signalé, que les revues scientifiques rechignent souvent à publier des contributions traitant de sujets politiquement sensibles, avec des comités de lecture tentant de discréditer les résultats. Cela est illustré par le refus catégorique d'une récente publication sur l'augmentation d'uranium à l'Atomic Weapons Establishment à Aldermaston au Royaume-Uni, après la guerre en Ukraine en 2022. Malgré la présentation de données brutes démontrant une augmentation significative des particules d'uranium dans l'air, les revues ont rejeté l'article, laissant supposer une compréhension consciente des implications.
Il est prévisible que les autorités militaires et politiques, confrontées à des questions sur la présence d'uranium dans les zones d'utilisation de leurs armes, chercheront à déclarer que l'uranium est courant dans l'environnement. Cette affirmation est totalement infondée, étant donné que les rapports isotopiques de l'uranium, lorsqu'ils sont présents, proviennent toujours d'une source anthropique.
Le public, disposant d'une méthodologie simple et de compteurs Geiger abordables, peut contribuer à documenter les augmentations de rayonnement à proximité de tout site impacté et partager ces données en ligne. Cela devient une question éthique et de santé publique mondiale, exigeant une recherche approfondie sur l'utilisation de cette arme à neutrons.
Pour Gaza, plusieurs rapports ont fait état d’un excès de malformations congénitales et de mesures d’éléments dans les cheveux, dont l’uranium (3). Les auteurs n’ont pas désigné l’uranium comme cause, mais semblent plutôt penser que les effets sont dus à un effet « métaux lourds ». Les résultats obtenus à Falloujah et d’autres études sur les populations d’Irak et des Balkans permettent de penser que ces armes sont en fait des armes de destruction génétique.
Au sein des tourments actuels qui déchirent Gaza, il faudra sans doute patienter jusqu'à l'apaisement des hostilités, quand des experts éclairés, à l'issue de scrupuleuses analyses, puissent révéler l'étendue tragique des ravages infligés par ces armes dévastatrices à l'âme meurtrie du peuple palestinien.
Pour l'Algérie, il est impératif de rappeler que la France, lors de ses essais nucléaires au Sahara, a contaminé de vastes horizons, où la population algérienne endure encore les retombées dévastatrices sur sa santé.
Par ces méfaits, l'Occident, chantre de liberté et de progrès, s'est métamorphosé en un ogre insatiable, dévorant l'essence même de l'humanité.
Khaled Boulaziz
1) Green Audit (2001) Depleted Uranium in Kosovo Samples. Nippon TV Japan
2) Robert Fisk, The Independent. The mystery of Israel’s secret Uranium bomb.
3) Manduca P, Daib SY, Qouta SR (2017) Exposure of pregnant women to military attacks in 2014 in Gaza and the load of heavy metals in the hair of mothers and newborns.
(*) Le terme « uranium appauvri » est techniquement trompeur, en réalité, on n’appauvrit absolument rien, les radiations qui y émanent sont toutes aussi nocives pour toute vie.
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