“ Nous, les Juifs, nous, les destructeurs, resterons éternellement les destructeurs. Rien de ce que vous ferez ne répondra à nos besoins et demandes. Nous détruirons toujours, car nous avons besoin d'un monde qui nous est propre, un monde divin, que votre nature ne permet pas de le construire. “ Maurice Samuels, dans You Gentiles (1)
Le ghetto de Gaza, érigé par les sionistes suite à l’occupation de la Palestine, est et demeure une cicatrice indélébile dans l'histoire de l'humanité. Une occupation avec toutes les exactions possibles adoubée de conditions de vie draconiennes, le destin poignant des Palestiniens de Gaza révèle la cruauté systématique de la machine criminelle sioniste et la dimension métaphysique qui sous-tend l'infamie de cette stratégie de la mort.
L'établissement de Gaza : Une prison à ciel ouvert
La bande de Gaza a été le dernier carré des réfugiés palestiniens après la Nakba de 1947. Suite à cela, elle est devenue un territoire sous administration égyptienne. En 1967, après la guerre des Six Jours, Israël y prend le contrôle, mais ce n'est qu'en 2005 qu'elle l’a évacué les colonies juives et retiré ses forces de sécurité, la laissant sous la gestion au groupe politique palestinien du Hamas.
Initialement destiné à être un instrument de ségrégation, Gaza devint rapidement un symbole de la déshumanisation orchestrée par les sionistes. Les conditions de vie sont épouvantables, avec une surpopulation criante, des logements surpeuplés, et des rations alimentaires délibérément insuffisantes.
Depuis le retrait israélien, Gaza est restée isolée du monde extérieur en raison de restrictions sévères de mouvement imposées par Israël et l'Égypte. Des blocus maritimes et terrestres limitent durement l'importation et l'exportation de biens, restreignant l'accès à des produits de première nécessité, surtout les médicaments et les fournitures d’hôpitaux. Ces limitations ont eu un impact dévastateur sur l'économie locale, la santé de la population contribuant à une disette endémique, un taux de chômage élevé et à des conditions de vie inhumaines.
La famine : Arme de destruction massive
La famine s'insinua rapidement dans les ruelles étroites de la bande de Gaza. Les sionistes, cherchant à affaiblir la résistance palestinienne, astreignent des restrictions alimentaires draconiennes. Les habitants, déjà affaiblis par des conditions de vie cruelles, sont confrontés à une lutte quotidienne pour la survie. La malnutrition sévère, les maladies et les épidémies devinrent des fléaux omniprésents, sapant lentement l’existence et la dignité des Palestiniens.
La métaphysique d’un génocide : Racisme et déshumanisation
Pour comprendre la tragédie de Gaza, il est crucial d'examiner la dimension métaphysique de l'idéologie sioniste. Et rien n’est plus révélateur et plus juste que les citations des dirigeants sionistes, dont le plus criminel, Ariel Sharon qui, en 2001, déclarait qu’Israël est l'État du peuple juif, avec Jérusalem comme capitale unie et indivise, telle qu’elle fut depuis 3007 ans.
La haine radicale, démontrée dans les textes talmudiques, a été la matrice de l’occupation sioniste dès 1947, décrivant les Palestiniens comme une menace existentielle pour l’entité sioniste. Cette vision déformée les considérant comme des parias, dénués de toute valeur humaine intrinsèque.
Cette déshumanisation métaphysique fournissait la justification intellectuelle de la politique sioniste de ségrégation, d'humiliation et d'extermination. Le génocide des Palestiniens est devenu une quête métaphysique perverse, une tentative de réaliser une utopie délirante basée sur la suprématie raciale, celle d’un peuple élu et de son Dieu vengeur.
La résistance palestinienne : Combattre pour la libération
Face à cette oppression implacable, la jeunesse de Gaza a décidé de se battre. Le n-ième soulèvement, lancé le 7 octobre 2023, symbolise un acte de résistance héroïque contre une force écrasante. Des groupes de résistants, principalement issus des mouvements du Hamas et du Jihad, défient depuis plus de 03 mois la métaphysique sioniste en refusant d'être les victimes impuissantes d'une machine de mort. Les combats sont inégaux, les résistants manquant cruellement d'armes et de munitions. Cependant, leur acte de défiance est un rejet fondamental de l'indignité imposée par l'idéologie sioniste. Les ruines de Gaza sont le théâtre d'une lutte désespérée pour la dignité humaine.
La guerre et la famine : La destruction systématique de Gaza
Israël a tué ou grièvement blessé près de 90 000 Palestiniens à Gaza, soit près d'un habitant sur 20. Il a détruit ou endommagé plus de 60 pour cent des logements. Les « zones de sécurité », vers lesquelles quelque 2 millions de Gazaouis avaient reçu l’ordre de fuir dans le sud, ont été bombardées, faisant des milliers de victimes. Les Palestiniens de Gaza représentent désormais 80 pour cent de toutes les personnes confrontées à la famine ou à une famine catastrophique dans le monde, selon l'ONU. Chaque personne à Gaza a faim. Un quart de la population meurt de faim et peine à trouver de la nourriture et de l’eau potable. La famine est imminente. Les 335 000 enfants de moins de cinq ans courent un risque élevé de malnutrition. Quelque 50 000 femmes enceintes manquent de soins de santé et d’une alimentation adéquate. La destruction génocidaire de Gaza par Israël, la rendant inhabitable, est tout à fait cohérente à la fois avec les objectifs déclarés de ses dirigeants de traiter les Palestiniens comme des « animaux humains » et avec les révélations des propres dirigeants de cette entité criminelle.
Je ne peux que conclure pour renforcer mon message que de citer Benjamin Netanyahou (2) : La Torah dit qu'il y a un temps pour la paix et un temps pour la guerre. L’heure est à la guerre. La victoire commence par faire la distinction entre le Bien et le Mal, entre le vrai et le faux. Cela signifie faire une distinction morale entre le meurtre délibéré d'innocents et les pertes involontaires qui accompagnent toute guerre légitime. Avec des forces partagées, avec une foi profonde dans la justice de notre cause et dans l'éternité d'Israël, nous réaliserons la prophétie d'Isaïe. On n'entendra plus parler de violence dans ton pays, ni de désolation, ni de destruction dans tes frontières ; mais tu appelleras tes murs Salut, et tes portes Louange — la prophétie d'Isaïe 60:18.
Khaled Boulaziz
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